Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/211

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blan'chie avec un peu de Tarine.‘ Dans la Cornouailles, orra la mauvaise habitude de laisser les poulaihs téterles méres jusqu’a ce que celles-ci les repousseht et les sevrent elles-memes ; cela nuit a la jument et an produit qu'elle porte, lorsqu’elle a conqu de nouveau. En outre, on se fie a la mere pour nourrir le poulain, on le néglige , il souifre et ne peut acquérir tout son dévfeloppement. Le poulain a besoin de sortir et de prendre fréquemment de l’exercice. Quand on n’a pas d’enclos , on le fait sortir , pendant quelques heures , dans la cour de la ferme. En hiver, les pou- lains qui vont a la pature par les temps pluvieux, sont sujets a devenir f‍luxionnaires , vulgairement Iunatiques. Les paysans croient a tort que la f‍luxion périodique suit les phases de la lune; elle reparait

surtout dansles temps de pluie accompagnée de vent, qui régnent si fréquemment en hiver. On ne doit pas

frapper on rudoyer les poulains ; c’est ainsi que l’on forme des chevaux vicieux et rétifs; il faut les f‍lat- ter, les traiter avec douceur, leur lever les pieds et frapper doucement sur le sabot pour les accou- tumer a se laisser ferrer.

Nos écuries sont, pour la plupart, malsaines, ma! -Wauvaises

aérées et mai tenues ; on laisse les fumiers s’y accu- muler ; cependant les chevaux exigent des soins de propreté a défaut desquels ils peuvent étre af‍iectés de nombreuses maladies.

L‘age des chevaux se reconnait a la bouche, comme-

~

clisyvupsilisavis‘

de nos écunes

Age des chcvaux.