-215-
I
in ces animaux de trop fortes rations de panais. L’usage des fourrages altérés et de ’mauvaise qualité peut aussi occasionner Pindigestion; la sortie sous une pluie froide, les sueurs rentrées sont encore des causes qui pourront la produire.
Quand Pindigestion se déclare, on met l’animal a T.""""- une diéte sévére; on le tient chaudement ; on lui fait prendre des breuvages tiédes et légérement aicooli- sés ; les lavements d’eau de mauve ou de graine de lin répétés , les frictions séches sous le ventre com- jiléteront ce traitement. Lorsque les breuvages, an lieu d’amener un mieux , paraissent aggraver le mal, on cesse leur usage. La saignée , loin d’étre utile , est meme dangereuse , dans ce genre d’afi‘ection. Lbrsqu’il y a météorisation, ce qu’il est facile de reconnaitre par le gontlement du ventre et le bruit des borborygmes causésspar les vents qui font efl'ort dans les intestins , on provoque leur sortie , par de fréquents lavements et des breuvages toniques. L'éther et l’ammoniaque , qui produisent un effet si prompt dans les météorisations des ruminants‘. sont souvent inefficaqes dans celles qui atfectent les che- vaux..Cependant, il est hon d’essayer ces moyens; on met une cuillerée de l’un on de l’autre de ces remédes dans une bouteille d’eau dégourdie, ou bien encore une demi-cuillerée de chaux-vive ou mémede chaux éteinte ; on faitavaler ce breuvage au malade,
aprés avoir bien remué, en introduisant le goulot-par
