--237—
Finistére. Les variétés du porc les plus parfaites sont les races anglaises. On en a‘ vu de beaux mélis , il y a quelques années , dens les environs de Landerneau; mais les cultivateurs out laissé perdre ces types, qui étaient d’une difficile défaite sur nos marchés, par suite des préjugés locaux contre une race étrangere; or , il faut bien tenir compte, datis le choix de l’es- pece; des exigences des consommateurs , seraient-
‘elles mal fondées. Les races de Quimperlé et de Craon
se vendent bien dans nos foires.
Quand on veut faire naitre‘ des cochons, on ‘fail cboix d’un verrat bien conformé, ilgé d’un an au moins. ‘La truie doit étre bien constituée et avoir acquis son développement , avant d’é|:re couverte ;il faut la bietrnourrir pendant qu’elle allaite ses petits. Les cochons n’engraissent facilemcnt ,et vite que lorsqu’ils ont achevé leur croissance. ‘
Malgré la croyance générale, une nourriture saine
-et. fraiche convient mieux :1 ces zinimaux que les li-
quides trop_aigris; on ne laissera'donc fermenter leur nourriture que légerement, pour lui donner quelque gofit et stimuler leur appétit. Les grains et les panais cuits leur cenviennent beaucoup aussi; ces racines, sans autre accessoire , peuvent suffire in les bien engraisser. On donne aux jeunes porcs les feuilles de choux , de salade ; de l‘ortie, des feuilles Q’arbres , mélangées avec un peu de son , de pomgyes de terre ou d’autres légumes cuits. Les cochons se
Races anglauses.
De Péievagc des cochuns.
Alimenta- tiun et engraissc- In-cm.
