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vautrent dans la fange pour se débarrasser de la ver- mine et des ‘démangeaisons; mais, cfest é tort que l’on croit”que cette fange favorise ieur engrais- sement; la propreté leur convient autant qu'aux anti-es animaux; et, nu lieu d’eau de mare, il

‘serait préférable qu’i|s trouvassent dg l'eau’ pure ‘fl leur portée. La ladrerie, qui attaque fréquemment

les cochqns , est une maladie dont on ne connait pzis bien les causes. La privation d’exercice, de hon air; une alimentation et des logements insalubres, sont pent-étre les influenées qui produisent cette affection. Les chairs du cochon ladre contiennent en abondance

- de menues vésicules, dans lesquelles se trouvent de

petits vers imperceptibles. Pour reconnaitre si mi cochon est ladre,‘ on eigamine la langue, sous la- quelle se trouve d’ordinaire beaucotip de vésicules 5 cependant, on peut les faire disparaitre, etle co- chon peub étre ladre sans que la langue Pindiquc. Cette affection est incurable et parait héréditafre , mais point contagieuse ; il est préférable, néanmoips , de séparer les animaux qui en sont atteints de izeux qui sont sains. Sans étre malsaine, la chair du cochon ladre est de mauvaise qualité; d’ailleurs , ie porc affecté de iadrerie n’engraisse plus; il vaut donc mieux le sacrif‍iér , dés qu’on apergoit le mal, sans lui donner le temps‘de faire des progrés. Si l’on

s’0bsiinait 21 le conserverxtrop longtemps, ii pourrait périr.

La Iaolrerie, maiadic vlu coclmn.