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réales l’une ix lfautre; le lin, récolte tres-épuisante , cultivée dans le Léon sur une échelle assez étendue , est ‘placé, trés-inintelligemment, avant ou aprés les deux céré-ales ~ qui se suivent. Gependant les terres soumises 2‘: cet assolemeut ne reposent jamais; elles continuent a produire, grace in leur nature calcaire, a leur extreme fertilité, aux engrais que fournit la cote en abondance, et :1 ceux que se procurent les
- cultivateurs qui sont £1 proximité des villas et bour-
gades. ll peut étre plus avantageux eflectivemeut de
faire ‘snccéder plusieurs récoltes épuisanltes de suite,
quand les engrais sont abondants et qne le sol ea
assez riehe pour supporter cet assolement sans s’épuiser. Or, le haul: prix des fermaiges oblige les E,m,.,,;.,
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cultivateurs de la cote 2‘: exiger beaucoup de leurs ,,,,,... terres; mais il faudrait bien so gardere rl’imiter l¢e'11’rq,,";",‘,'f’p':,'_u, exemple dans les sols de moyenne fertilité. V’oici(;fe“‘;;','§',’e'g
un exemple (Yassolement de ce genre’: Premiere “'5 "55’
année, racines fumées; deuxieme januée, froment mL':=’e<:nf{u avec goémon; troisiéme aunée, lavoine; quatrieme ’ année, Iin; clnquiéme année, orge sur goémon avec tréfle. Le tréfle est conservé deux ou troisans; on le
‘remplace ensuite par du froment,.et l’on recommence _la~ rotation, qui n’est jamais réguliére et que l’on pro- longe on que l’on abrege, suivaut les convenances.
L’assolement allerne est le seul rationnel, parce Supépiorilé
qu’il nfadmet jamais deux récoltes épuisantes suc- d‘fe';,‘j:‘,j}'
cessives, et qu’il place entr’elles des cultures‘nel:- “"°-""'
