Vergers.
La plupart de nos fermiers ferment leurs vergers
au moyen des plants sauvageons qu’ils vont relever
cheque hiver dans les taillis. Ces plants ne sont pas
toujours assez jeunes et assez vigoureux pour former
de beaux pommiers; ils sont ordinairement étiolés,
rabougris, out pen de racines et ne peuvent puiser
dans le sol une‘ nonrriture sutfi sante pour se déve-
lopper. Les greffes entées sur de semblables snjets,
languissent et ne poussent que de chétives breaches;
l'arbre est pen productif et décline de bonne heure. '
Pour former des vergers de bonne iet prompte 1.,o,,.;.m, venue, il convient de créer des pépiniéres de semis. A cet effet, on recueille les pépins dans 'le marc de "‘"°“
Chuix des suiels.
_pommes, aprés que le cidre‘en a été exprimé, en
étendant ‘cc résidu, dans les derniers beanx jours d'automne; en eouche peu épaisse, sur-un linge; Quand la dessiccation est suffl sante, on passe au P ,
_ , , _ ‘ r'paralum cnble. pour separerles pepms, et lon vanne en- ed: la
, . _ . , seturncc. suite pour éhmmer les pertnes les plus legéres du
mare, qui ont passe, aveo la semence, in travers le
crible. On expose de nouveau les graines A l'air et on les vanneune seconde fois, afin de séparer les