Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/265

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l‘air en plaçant autour de chaque arbre une couverture de bruyere et d’ajonc.

Quand on veut continuer à cultiver le terrain planté en verger, on doit espacer les rangs de pommiers à une distance suffisante pour que leur ombrage nuise le moins possible aux récoltes. A cet effet, plusieurs propriétaires plantent autour du champ et laissent le milieu vide ; mais on perd de cette manière une lisiére considérable, car l’ombrage que projettent les arbres s’étend à une certaine distance ; son influence est funeste. La terre ne peut produire plusieurs récoltes à la fois ; il serait plus rationnel de s’abstenir de cultiver les céréales dans les vergers et de se borner à y faucher de l'herbe et a y faire pâturer le bétail, suivant les saisons.

On a, dit-on, récemment pdécouven-t -un moyen Moyen efficace de combattre les ravages _de Pinsecte lanigére ou blanc du pommier, en enfouissant an pied de rarbre un mélange de fumier de pore et de terreau de feuilles de chéne; mais un procédé plus stûr, c’est de laver les branches malades avec de la lessive, on un lait de chaos vive. L'huile et les corps gras font aussi périr ' ces insectes en les privant d’air.

Nous ne savons pas, en Bretagne , fabriquer le cidre ; nous n’avons à cet égard ni méthode, ni procédés raisonnés, ll faut des fruits de bonne qualité, cueillis à maturité, pour faire de bon cidre. Les pommes provenant des tombages prématurés, ne sauraient être trop soigneusement séparées des autres ;

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