Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/27

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pente, pour recevoir et écouler les eaux du premier

l_1ors de la piece. Souvent meme, suivant les disposi- tions du sol, on pent faire suivre a ce canal de dé- charge une direction oblique on :1 pen pres horizon- tale, quiperniet d’abréger notablement son parcours. l faut percer a un demi-pied dans le sous-sol, qui est ordinairement glaiseux; la taupe ne pousse pas dans la glaise,et l’on évite ainsi qu’elle vienne ouvrir d’au- tres issues aux eaux qui aboutissent dans les fosses. On établit ensuite un aqueduc en pierres séches, en garnissanl: chaque coté de la ctoupure d’un mure- tin d’une ou de deux pierres superposées, suivant leur épaisseur. Ilfaut avoir soin d’observer un certain niveaudans toute la longueur de ces murs,qui seront recouverts ensuite avec des pierres plates ou des ar-

-doisines, si l’on est a portée de se procurer celles-ci

in bon march_é. Cette couvértutre posée, pour empe- cher la terre de pénétrer a travers les interstices, on jettera par dessus unlit de pierrailles ramassées dans la piece on dans les champs voisins; on achevera de remplir avec la bonne terre, que l’on aura eu soin

.de séparer du sous-sol pendant le travail, en jetant 7 celui-ci-du cdté opposé. Ce sol iuerte pourra étre

utilement transporté sur les terres légéres; on l‘y dé- posera en petits tas, qui seront répandus ultérieure- ment le plus légérement possible.

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Sonvent, an lieu d’établir u-n aqueduc régulier, on

-se borne a combler les fosses de pierres, en obser-