Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/275

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n’atteignent pas; je me bornerai a fa-ire reinarquer les tendancesde tous les gouvernements a imposer a la terre le plus lourd fardeau. Cependant, en .bonne justice administrative , toutes les valcurs doi-

vent contribuer aux chargespubliques, et il importe_

au développement de notre agriculture de degrevcr le sol; car plus on l’impose et plus les capitaux s"en éloignent, parce qu'ils se placent ailleurs avec plus -d‘avantages. Cette tendance du capital :1 délaisser la terre, est l’une des plus grandes dillicultésa l'établis- sement du crédil; foncier ou agricole. ~ A On doit penser aussi que, lorsque l’on aura allege les charges quip grévent les détenteurs du sol, ceux- ci , moins obérés, accordcront volontiers des,condi- tions plus favorables" an [ermier eta an prog'r‘es' dc lagriculture. ' i . Aujourd'hui, en ef‍l‘et, comme ila Aété dit, le fer- mier n‘a pas devant lui un avenir acssezp stable pour devenirl améliorateur. Ses ressources en capitaux sonttellement restreintes, (iu‘il ne dispose souvent que du strict nécessaire; et, comme le crédit agri- cole est encore-a fonder, il ne peut se -procurer du numéraire qu’a titre onéreqx et usuraire. D‘ailleurs, il n'a ordinairement devant lui d'autre expectative , apres avoir augmenté la valeur de la terre, que ,de se la voir enlever, £1 Pexplration de son bail, par un surenchérisseur, s‘il ne consent a subir une augmen-

tation de prix. Aussi le Vvoit-on raremeut aniender

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