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Paugmentation de prlx qu’onlui impose, car la valeur des céréales et du bétail est tellement variable , leur dépréciation est quelquefois si forte, qu'il devient

alors ditlicile, souvent impossible, d‘acquitter un haut

fermage. D'aillcurs, le seul fait de la concession d’un ball ,2; long terme, est déja un encouragement aux vaméliorations agricoles, et une rémunération de la plus-value que Fexploitant pourra donner a la ferme, pendant sa jouissance; mais, an point do we d'une parfaite équité, ce dédouimagement n’est pas sullisant, si l’on consider-e le,travail, les dépenses d’engrais et d'amendements calcaires que nécessitent certaines operations, par exemple les défrichements.

M. de Gasparin indique encore un modéle de bail plus favorable aux_fermiers que ceux qui precedent.

.Aujourd’hui, remarque-t-il, on dit au fermier : « tra- -vaille, améliore, puis je t’augmenterai"ou je te con-

gédlerai, dés que tu oommenceras a jouir (in fruit de tes peines et de tes avances. » .

. Aprés avoir fait ressortirl en ces terrnes saisissants l’inj usticedes conditions on l’on place le l-‘ermier amelio-

-rateu r, it propose, comme rnoyen de stimuler ef‍lioace-

ment 1e‘ cultivateur et de changer la face lde l'agricul- ture en peu d‘années, le bail avec primes.Voici l'exem— ple qu‘il en donne: primes pour les prairies artifi- cielles, dontta superlicie ne pourra dépasser lc quart de l'exploitation; tréf‍les , de bonne venue, semes sur blés de printemps l’année dela sortie... 50 fr.

Bail avcc primes de M. de Gasparin.