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par hectare. Pour d'autres plantes fourrageres, de plus longue duréeet de plus de valeur , il établit des primes proportionnées a leur age et an produit qu’elles doivent rendre. On coneoit facilemént com- bien ce mode d'e-ncouragement, que l‘on peut appli- quer in tous les genres d’amélioration, aurail: de puis- sance pour exciter les fermiers aux progres agri- coles. (1) Fun autre coté, plus on s’occupera du bien-étre et de Pamélioratlon du sort du ferniier, etplus onffortifiera le sentiment du respect de la pro- opriété. Si le principe de'la reconnaissance de la plus4 value donnée au sol , 'se généralisait parmi les
propriétaires, l'institution des conseils de prul '
d'hommes, qui reglent aujourcfhui les interets indus- triels, deviendrait applicable a la régleinentation des’ intérets» agricoles; Ces prud’hommes ”ruraux‘, ‘mi-' partie propriétaires ct mi-partie fermiers, rotfriraient
Prlltnitimo Ines rura UK.
aux uns et aux autres les meilleuresvgaranties n'im- *
partialité , et seraientgdans leurs ‘estirnations, plus ‘conseieneieux et plus snrs que les experts de pro- fession. Ils auraient~l'appréciation de toutes les» ques- tions darbitragearurul, et détermineraient équitable-
(1), Le bail ayecprinie rémunére le fermier sans grever le propriétairc; en clfet, celui-ci profile d'amélioraIions qui donnent in sa proprjélé an accroissement dc’ valeur auqm-I Ic léger dédomm~agegncnt= qn’on lui demande‘ en rclour, no saurait se comparer. l’uis les termes du bail spécilient In na- ture desainélioralions in opérer, dans des limiles que le fer- mier ne peul outre-passer. ' '
