Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/291

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Ainsi, la Ilévretypho‘lde,quiexerce prlncipalemenl ‘ ses ravages sur |‘estomac et les ipntestins, décime W" e" crnellement chaqlie année nos populations. Quand elle pénelre dans une maison, elle frappe successi- vement presque toutes les personnes qui l’habitem,

«tet co. f‍léau ue cesse ‘de sévir qu’ape¢‘:s avoir fait parmi

elles de nombreuses victimes. Cette terrible maladie est causée principalement par Yinsalubrité des de- meures et par les miasmes empoisonnants qui s'é- It‘.-vent. des cloaques fang-eux dent nos villages bretons sont toujours entourés. Unair vicié, qui ne peut so renouvcler dans do misérables chaumiéres presque sans ouvertures ; un régime alimentaire indigeste ct débilitant, interrompu do temps £1 autres par de funestes excés d’ivrognerie; les refroidissements aprés s‘étre beaucoup échanlfé, avoir transpire an travail; toutes ces causes seront certainement géué~ ratrices de la Ilevre typholde et d’une foule d'autres maladies. '

Toutes lesmaladles épidémiques,'t:’est-a-dire qui Nc»,.,,,;,,: frappent, dans un certain rayon, plasieurs familles ‘r“"“"“

nus villages on meme temps,ont pour origine des causes locales. ‘ ' "“‘3"°'."" ‘ cl ,3}. I ulc- ll faul; done assainir les debors de nos villages, on ’“"‘“‘- comblantles cloaques et en écoulantleseaux stagnan- les et fangeuses; cela serait souvent d‘une exe- cution facile et peu dispendieuse. En outre ,‘il est indispensable, pour aérer Pintérieurdes habitations,

d‘e.n agrapdir les oui'erturcs,et dfétablir des fcnétres