Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/299

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d'éviterl’impression de Pairpendant Péruption. Si l‘on néglige cette precaution essentielle, féruption ‘ est arrétée, le ma! se porte sur les poumons ou'sur

quelqu’autre organe interne, avec une intensité qui est souvent funeste.

_ _ Je ne saurais trop m'éle'ver, avant de terminer, n,,,,;_.d,,

contre la conf‍iance des cultivateurs dans les remédes ‘,’e°5_‘°5‘(’,',':;";; de ‘commeres, sorciers et empiriques, qui prétendent " ;f_jj;'_‘!' guérir en récitant des priéres, ‘par Pexamen des

urines, etc., et que l’on consulte toujours de préfé-

rence au me'decin. Cependantleur ignorance de la structure du corps humain, des organes qui le com-

posent et de leurs fonctions, dont i_ls ne possédent - meme pas la plus petite notion, est souvent funeste

aux malades crédules qui recherchent leurs soins.

Dans toute maladie, voic_i les prescriptions in suivre,

en attendant la venue du médecin :g.‘1rder le lit; ;,!.;;c,.;.,,, faire un usage modéré de boissons tiédes‘ adoucis-}§',"‘,:f.',',j}’,f santes, tisannes légeres d'eau d’orge, d'avoine, de

f‍leurs de sureau, de mauve, etc.; observer séverement

la diéte: les animaux sont A cet égard plus raison-

nables ‘que les hommes, et nous les voyons refuser la nourriture, quand ils sont malades; s’abstenir ri: goureusement do boissons fortes, irritantes, d'eau-

de-vie et meme de vin; enfin, se tenir chaudement,

sans exces de couvertures, af‍in de ne provoquer que

des sueurs naturelles. Dans les simples indispositions,’

ces seules précautions peuvent sutiire pour ramener

la same. i