Page:Pompery - Quelennou var labour pe gonnidegues an douar, 1851.djvu/51

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"-trancher ni retourner nettement sa bande. Cepen- '

dant .elle exige un forf, tiragep, 2': cause de la pres- -

sion de l’avant-train et de la resistance qufoppose “mm la terre. qui s’attache apu versoir. La charrne Dom- D‘i3':};f;f°' basle-Bodin , qui est aujourd’hui répandue dans

certains cantons, entr’autres dans les environs du

Faou, oil elle a, pour ainsi dire, remp1acé.l’an-

cienne charrue, a sur celle-ci d’immenses avantages. 5,5 ,‘.,,,.,- _Les diverses pieces qui la cornposent sont tres-soIide- 5°“ ment assemblées; le sep, le versoir et les étangons,

toutes les parties qui pénétrent dansle sol sont en

fonte. La terre ne colle pas contre le versoir ; poli

par le frottement, il détache nettement sa bande

sans la bouleverser c_omme les autres charrnes. Le V

soc, men demi-fer de lance, onvre une raie de 33 con-

timetres de large et de 15 centiméres de profondeur,

en ooupant toutes, les racines de genéts, ronces, fou-

géres et autres plantes parasites. Si l’on veut donner

un labour plus énergique, on pent gloubler cette pro-

,f_ondeur en augmentant la force de Pattelage, sans crainte de briser la charrue.

Bout qu’nun labour soit hon, les bandes he doivent Qualilés‘ '. . . . , d'un bonk- étr.¢.n1.trop perpendnculanres n1 trop renversees. II 1.0.... f‍iaqt qu’elles s’ajustent les unes. contre les autres, A partir .de Penrayure , sans laisser d’interva1l_es entr’elles, de maniére a faire pourrir les mauvaises herbes en les privant d’air. Les planches on sillons

doivent étre un peu convexes, c’est—a-dire qu’il fault’