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on ne triouve jamais un épis carié daus mes froments d'hi.ver. Les cultivateurs de mon voisinage avaient abandonné avant moi l’usage de chauler les blés de semencesans plus dinconvénients. M. P. Joigneaux,
auteur d’un traité des amendements et des engrais, re-marque que Ies engrais 2‘: base de potasse on, a leur . défaut, ceux :31 base de soude conviennent particulie- Effet des rement aux céréales et aux graminées; il ajoute que figedilpgé lesargiles, qui contiennent beaucoup de sel de po_- ‘°"d°' tasse, et les cendres, qui en contiennent eneore plus,
sont des préservatifs contre la carie et le charbon.
En accord avec ces principes , l'illustre agronome Emploi du Mathieu de Dombasle a préféré‘ l’emploi du ‘sulfate de :§f.C‘;;°;,‘3.§ soude, pour preparer la semence de froment, a l’usage D;,M,,;b‘i:.,_ de la chaux et du sulfate de cuivre-. Plusieurs agricul- teurs distingués ont adopté le procédé de M. de Dom- basle et out confirmé son efficacité._On pout-rail: donc Um, d;s,.,_ renoncer au chaulage; il suffirait d’arroser le blé de s:{"ij’;’ C?-_ semence avec une dissolution de sel de cuisine, puis- ‘i{Tfuf‘§';‘f‘ que les sels de cette nature , produisent sur le °"°°"8°- froment, qui recherche et s’assimile ceux qu’il ren- contre dans certains sols , un etfet mieux constaté-et
plus decisif que la chaux. Cependant, comme le chau-
'lage peut etre préféré de beaucoup de cultivateurs,
voici uu procédé indiqué par M. de Dumbasle, dont se_ ggocédé
louent tous ceuxqui l’ont employé: il consiste a mé- m &?,"§.,P" - . . D b l
langer, avec 1 hectolitre de semence, 2 kilogrammes de °"' “ °
pour chaux vive et 640. grammes de sulfate de s_oude(1). On a '°d::“b"}':f°
(1) Se trouve chez les pharmaciens cl chez les épiciers.
