Je t’ai maudite bien des fois, Eau du ciel, en mon ignorance ; N’ayant guère de déférence Sinon pour le vin que je bois. Ce soleil qui nous tyrannise, Certes, fera du vin coté ; Mais plus nombreux il eût été, S’il eût plus plu, qu’on se le dise. Hélas ! cette eau nous fait défaut Depuis la saison printanière, Et pourtant, de toute manière, Il faut de l’eau, si trop n’en faut.