Page:Ponchon - La Muse au cabaret, 1920.djvu/132

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’ACADÉMIE DES GOURMETS


À Madame de Martenne.


Dieu ! quelle belle Académie
Sera celle de ces gourmets,
Si, comme je n’en doute mie,
Elle doit se fonder jamais !

L’ancienne étant un modèle,
Dans son genre, l’on peut gager
Qu’ils sauront se pénétrer d’elle,
Sauf à quelques détails changer.

Avant toute chose, on présume
Que de nos quarante immortels
Ils laisseront là le costume,
Pour rester habillés tels quels.