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SUR MON PORTRAIT PAR CAPPIELLO


Qui m’avait représenté à une terrasse de café.


Cappiello, mon bon ami,
Ce portrait, dessiné trop vite,
Ne me ressemble qu’à demi,
Bien que le génie y palpite.

Vraiment, par le Dieu d’Isaac
Je ne croyais pas, je te jure,
Ressembler autant à Reinach,
Cela lui soit dit sans injure.

Je sais bien que tu me diras :
« On ne se connaît pas soi-même ».
Mais, franchement, suis-je aussi gras ?..
J’en aurais une peine extrême.