Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/129

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Il faut qu’à chaque renouveau,
Et quelque temps qu’il fasse,
Cette pure image du Beau
Augmente encore en grâce.

C’est là le miracle profond,
La loi mystérieuse
Qu’il nous faut adorer du fond
De notre âme pieuse…

Maintenant, jeunes entêtés,
Avec vos temps de truies,
Qu’est-ce que vous nous embêtez ?…
Prenez vos parapluies.

Qu’importent nos cieux dégoûtants,
Chères femmes ! nos boues…
Si l’on respire le Printemps
Aux roses de vos joues ?