Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/211

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Ainsi comme l’on voit à la naissante aurore
Croître une à une les couleurs,
De même on voit germer et se hâter d’éclore
Sur ton chemin toutes les fleurs.

Mais la terre aussitôt redevient morne et nue
Quand tu n’y poses plus tes pas
Bienfaisants ; ce n’est plus pour moi qu’une inconnue :
Rien ne fleurit où tu n’es pas.