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Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/219

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SÉRÉNADE


La nuit chastement se voile
Et s’emplit d’étoiles d’or :
Mon étoile,
Reste, oh ! reste encor.

C’est dans la céleste plaine
Une ardente floraison :
Ton haleine
Trouble ma raison.

Vois derrière ce nuage
Éclore un lys argenté :
Ton visage
N’est que volupté.