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Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/222

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M’assourdissent de leurs chansons
Et tourbillonnent dans ma tête.

Le rossignol donne le la,
Il possède toute la lyre ;
Et l’alouette tirelire
Tirelire lire lan la.

Le vif courcaillet de la caille
Se mêle aux trilles du linot,
Et le misérable moineau
Y va de son refrain canaille.

C’est un vacarme s’il en fut,
À peine si je m’entends vivre ;
Ces bougres-là me rendent ivre
Avec leur terrible raffut.

En tout cas ils sont gais, les pauvres,
Ils sifflent, d’après leurs aïeux,
Les dialectes merveilleux
Que l’on parle dans les Hanovres.

Ce sont mélanges assortis
De volapük et de kabyle,
Où le cochon le plus habile
Ne trouverait pas ses petits,

D’indéchiffrables ulalumes !
Il n’est pas jusqu’au perroquet