Page:Ponchon - La Muse gaillarde.djvu/289

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.



LES TIRE-BOUCHONS


Le Sage ne sort jamais sans son tire-bouchon.


Un jour, un vénérable abbé
— De ceux qui portent crosse et mitre —
S’étant le matin bien levé,
Tint ce discours à son chapitre :

« Mes enfants, comme vous voyez,
Le temps promet d’être superbe.
Nous allons, si vous m’en croyez,
De ce pas déjeuner sur l’herbe.