Page:Poncy - Poésies, vol. 1, 1867.djvu/231

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

NUIT EN MER


I


Rien n’est pour moi plus poétique
Qu’une promenade sur l’eau !
Je crois voir l’onde adriatique
Caresser les pieds du Lido,
Et l’ombre de Byron assise
Sur les ruines de Venise,
Où le pâle flot qui se brise
Pleure comme sur un tombeau.

Je t’ai promis, ma Désirée,
Que, sous les baisers du zéphyr,