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SUR LES TOITS.



Le travail me retient bien tard sur ces toitures !…
Le bruit des ateliers, le fracas des voitures
Meurent dans l’air, pareils aux derniers sons d’un chant.
La nuit ternit le fard dont le soleil couehant
Tapisse les sommets des monts qui nous dominent,
Et la ville et le ciel ensemble s’illuminent.

Que de fois, contemplant cet amas de maisons
Qu’étreignent nos remparts couronnés de gazons,
Et ces faubourgs naissants que la ville, trop pleine :
Pour ses enfants nouveaux élève dans la plaine :
Immobiles troupeaux, où notre clocher gris
Semble un pâtre au milieu de ses blanches brebis,