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Page:Poncy - Poésies, vol. 1, 1867.djvu/67

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XLIX
sur poncy

l’homme ait besoin ici-bas, et que l’homme ne paie guère que par un triste sentiment de répulsion.

De toutes les œuvres de Poncy, celle-ci, nous ne craignons pas de le dire, sera la plus populaire, la plus utile en résultats ; elle consacrera définitivement sa réputation ; et quand, d’un bout de la France à l’autre, les chants de l’ouvrier se seront répandus traditionnellement dans tous les chantiers, dans toutes les demeures d’artisans, il lui aura été donné d’atteindre à un de ces effets que la poésie du peuple seule peut obtenir aujourd’hui.

Que cet avenir se réalise pour Charles Poncy ! Que Dieu bénisse ses doubles travaux et sa famille ! et qu’un jour, sur les bords de cette mer qu’il aura tant célébrée, au milieu de ces maisons de plaisance dont il aura aidé à construire un si grand nombre, un petit champ acheté du fruit de ses épargnes, une bastide blanche, élevée de ses propres mains, lui donnent, jeune encore, le repos et les loisirs dignes de la vie simple et noble que le ciel lui a faite et qu’il a su ne pas abandonner.

ortolan.

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