gagner par l’offre d’un poste de secrétaire d’ambassade. Il aurait accompagné à Athènes M. de Lamartine, qui devait y représenter la France. Mais on ne donna pas suite à ce projet. Après la révolution de Juillet, tandis que la rédaction du Globe entrait d’emblée au pouvoir ; que Dubois, Vitet, Jouffroy, Rémusat et les autres se partageaient les faveurs de la royauté nouvelle, il resta au journal avec Leroux et Lerminier, continuant à y défendre les opinions libérales. Puis, la monarchie de Juillet paraissant renier son origine, il accentua son opposition contre elle et combattit à côté de Carrel au National. Toutefois, il n’y fit qu’une courte campagne, plus littéraire que politique. Il n’en est pas moins vrai que Louis-Philippe ne fut jamais un monarque de son goût. Son idéal de souverain eût été un mélange de Louis XIV et de Napoléon, ayant mêmes sentiments, mêmes ambitions que le pays, et menant haut la main les hommes et la fortune. Qu’aurait été 1830, s’il y avait eu au gouvernail un grand cœur ? Telle est la question qu’il se posa souvent et qu’il retournait contre un roi spirituel sans
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