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Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome I.djvu/284

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« Ma bonne Marianne,

« Nous sommes en pleine révolte, moi et les autres ; nous n’avons plus d’asile que les grands bois qui séparent l’Yonne du Nivernais, et chaque jour, chaque nuit, il nous faut faire le coup de fusil avec les soldats de la République.

« Triompherons-nous ? Je n’ose l’espérer. Les lâches sur qui nous comptions ne se sont pas levés. Ils ont peur de l’échafaud. En vain l’Ouest et la Vendée, dirigés par