Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome V.djvu/160

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sérieusement avec toi. Tu peux bien m’accorder dix minutes d’entretien.

— Soit, dit Barras avec un soupir.

Et il alla pousser les verrous des portes.

— Ma parole d’honneur ! exclama Machefer en riant, si tu savais pourquoi je viens, tu ne te donnerais pas tant de mal pour sauver ma tête.

Barras le regarda avec inquiétude.

Machefer poursuivit :

— Vois-tu, mon pauvre comte, la cause royaliste est perdue en France.