Page:Ponson du Terrail - La Bouquetière de Tivoli, tome V.djvu/251

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— Citoyen commissaire, lui dit Brulé, vous serez toujours à temps de me faire fusiller, mais comme je ne veux pas être à la fois la victime des royalistes qui m’ont mis dans cet état, et celle des soldats de la République qui suspectent mon patriotisme, je demande à m’expliquer.

Curtius fut frappé de cette logique et il arrêta le bras d’un soldat qui s’apprêtait à frapper Brulé.

— Tu n’es donc pas un traître ? lui dit-il.