tion de cauchemars et de migraines. Il n’y a plaipir, courage et bon goût à attaquer que oo qui peut se défendre ou être défendu. Or nul, sous peine de se couvrir de ridicule, ne songera à prendre parti pour ce lourd volume, quo les boas et les vieux critiques sont seuls capables d’avaler jusqu’au bout. Nous rions franchement, les flatteurs rient sous cape, les enthousiastes rient jaune, voilà toute la différence : on dirait une tuile, une cheminée, un aréolilhe tombant tout-à-coup sur la tête de ceux que n’avaient pas dégrisés certaines pages des Misérables et certains vers des Contemplations. Non-seulement cet ouvrage est accablant pour l’auteur et pour ses disciples ; mais il réagira désaslreusement contre les admirations antérieures, contre tout ce qu’a produit la -troisième ou quatrième manière de M. Victor Hugo ; œuvres brodées debienet de mal, tachées’de pire, dont le succès éphémère a ressemblé beaucoup plus à un coup de Bourse littéraire qu’aune épisode intéressant pour la littérature. 11 donnera raison à ces Zoïles à ces Ttiersites, à ces sacrilèges qui, depuis dix ans, osaient regarder le dieu en face, et que l’on ne sauvait du courroux de ses adorateurs qu’en les proclamant idiols sur tous les murs de Paris.
Et pourtant il s’agit, après fout, de Victor Hugo, c’est-à-dire d’un homme qui reste, malgré ses folies, une des plus grandes figures poétiques de notre siècle. Nous ne pouvons pas, nous ne devons pas oublier que nous l’avons aimé et admiré à cet âge heureux où les enthousiasmes de l’imagination ont quelque chose de la fraîcheur idéale des premières tendresses du cœur. Les Odes et Ballades,