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NOUVELLES

SEMAINES LITTÉRAIRES

M. VICTOR HUGO

LES MISÉRABLES

PREMIÈRE PARTIE

1er juillet 1862.

Il devient de plus en plus difficile de parler de M. Hugo et de ses ouvrages ; non pas que ses qualités et ses défauts soient de nature à se dérober à l’examen, à défier les subtilités de l’analyse : à mesure qu’il vieillit, tout en lui s’accentue, fait saillie et se place à la portée de la main. Mais, par suite de circonstances exceptionnelles que nous aimons mieux honorer qu’approfondir, chacune de ses nouvelles œuvres est d’avance acceptée et saluée comme un dogme