Page:Popelin - Un cent de strophes à Pailleron, 1881.djvu/25

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Alors qu’un fils était rétif,
Monsieur son bonhomme de père,
A Saint-Lazare, au château d’If,
Vous le tenait loin de Cythère ;

Il arrivait, assez souvent,
Pour doter Faîne des familles,
Bon gré, mal gré, dans un couvent
Qu’on vous cloîtrait les pauvres filles ;

Les abbés étaient galantins,
Et la feuille des bénéfices
Appartenait à des catins ;
Les juges prenaient des épices ;

Thémis connaissait tous les droits,
Et donnait, de son siège auguste,
Aux grands coupables sur les doigts,
Même aux petits, comme de juste :