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Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/117

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marylka

— Pardon, chère, c’est Mme Alexandrowicz que vous voulez dire. Vous ne savez donc pas que Nathalie a fait la sott…, enfin qu’elle s’est remariée ?

— Vraiment !… j’ignorais…

— Oui,… on vous contera ça,… c’est tout une histoire.

— Comme cette enfant ressemble à son père !

— Peut-être, mais elle a le menton et la bouche de Nathalie.

— Ah ! par exemple, Nathalie n’a jamais eu des traits d’une finesse pareille. Qu’en pensez-vous, Zizi ? »

Un vieux garçon, maigre, à face terreuse, perché sur une patte comme une longue cigogne et appuyé contre le piano, approuva de la tête :

« J’ai eu l’honneur de danser au bal de la Redoute avec Mme Ladislas, il y a quelques années ; elle était bien jolie alors, mais pas à comparer à mademoiselle », dit-il en s’avançant