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Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/174

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marylka

de bougies brûlaient encore dans le salon, absolument clos.

« Ah çà ! cousine Kate, dit-il en baisant la main de la vieille demoiselle, vous faites donc du jour la nuit ?

— Oui, mon cher ! Je ne connais rien d’insipide comme la clarté du jour ! c’est d’un cru,… ça vieillit !… Je laisse ça aux pauvres diables qui ne peuvent se payer de la bougie, et je prolonge la nuit le plus longtemps possible !

— Eh bien ! et l’air ?… et l’hygiène ?

— Paradoxes que tout cela ! De l’air !… c’est-à-dire de la poussière en été, du froid et des chasse-neige en hiver ! D’ailleurs il n’y a que les malades qui aient besoin d’air !… Et, Dieu merci, nous nous portons tous parfaitement ici !

— Kate !… vous n’êtes pas raisonnable !… Ne vous étonnez donc point si votre charmante Marylka a des accès de rébellion, si elle saute par les fenêtres pour voir passer les régiments ou s’en va errer dans le cimetière à