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Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/237

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L e lendemain, vers le crépuscule, Thadée arrivait à la villa accompagné d’un de ses amis. Dans le jardinet ravagé par les bourrasques, les beaux tournesols de naguère gisaient à présent piétinés et brisés. De nombreuses voitures découvertes encombraient la chaussée, et il en descendait quantité de femmes israélites en éclatantes toilettes de soie et de velours, tandis que, sur le pas de la porte, des enfants en haillons, mendiants ou colporteurs, se pressaient avec curiosité.

« Tiens, il y a une noce juive dans la maison », dit le Varsovien.