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Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/64

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vi



É tendu sur sa chaise longue, dans la tiède véranda ensoleillée, M. Ladislas somnolait un peu, tandis que Marylka, rêveuse, appuyée à la balustrade, regardait vaguement la campagne. Pourquoi, ce matin, son cœur était-il serré comme dans un étau ? Elle se sentait découragée, avec le pressentiment d’un malheur. Une phrase échappée tantôt à un paysan au moment où elle traversait la cour pour donner des ordres, lui revenait comme un cauchemar :

« Oh ! elle aura beau faire, la demoiselle,