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Page:Poradowska - Marylka, 1896.djvu/71

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vii



V oytek s’était offert à partager avec Marylka les soins à donner au malade, et, sans chercher à analyser les sentiments qui s’éveillaient en lui, il se laissait aller à la douceur de cette intimité nouvelle. Avait-il jamais soupçonné, lui, l’orphelin abandonné, sevré des caresses maternelles, étranger toujours, même au foyer qui l’avait accueilli, la douceur enveloppante que peut mettre dans la vie d’un homme une présence féminine ? Et maintenant toute sa terreur était de voir s’évanouir ce rêve et de retomber brutalement dans sa vie solitaire.