Aller au contenu

Page:Porchon - Traitté de la canicule et des jours caniculaires, 1688.djvu/105

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
81
de la Canicule.

de l’épuiſement des forces, & du combat de l’air qui environne, & du medicament qui tire les humeurs des parties contraires ; de plus les medicamens eſtans chauds de leur nature, échauffent encore le corps, qui d’ailleurs n’eſt que trop échauffé par l’air que l’on reſpire.

Pour concluſion, il faut prendre le temps propre pour la purgation ; ce qui dépend de la violence de la maladie, de l’impetuoſité de l’humeur, de ſon ſiege & de la coction ; de ſorte que dans une violente maladie, qui ne donne point de treve, ſi l’humeur eſt irritée, comme je l’ay remarqué cy-devant, ſi ſon ſiege eſt dans la premiere region & dans le me-