Page:Porchon - Traitté de la canicule et des jours caniculaires, 1688.djvu/26

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
2
Traitté

diſent que c’eſt une certaine eſtoille reluiſante dans la gueule du chien, laquelle à ſon lever donne l’accroiſſement aux chaleurs de l’Eſté. D’autres la nomment Syrios Canicula, ou Canis minor, Canicule, ou petit chien, qui eſt la plus grande de toutes les eſtoilles fixes, & elle eſt ainſi nommée, à raiſon de la chaleur & de la ſechereſſe, exceſſive, quelle cauſe à ſa naiſſance, ou bien elle eſt ainſi nommée, parce qu’elle répand ſa lumiere comme en baaillant, quaſi hiando, & qu’elle contraint les chiens d’avoir toûjours la gueulle ouverte ou beante, (ore hianti eſſe) à cauſe de la ſoif exceſſive & vehemente dont ils ſont preſſez. Les Anciens