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Traitté

que l’on peut ſouffrir, par le vin pur que l’on boit quelquefois, par l’uſage des alimens ſalés & acres, par la trop frequente compagnie des femmes, par l’inſomnie, & par les violentes paſſions de l’ame, mais davantage par le lever de la Canicule qui échauffe & deſſeche, qui augmente & enflamme la bile ; auſſi ceux qui ſont malheureuſement travaillez de ces fiévres, reſſentent une chaleur qui les brûle & qui les conſomme ; ils ſont toûjours alterez, & rien ne peut éteindre leur ſoif ; ils ont un degouſt de toutes choſes ; l’acrimonie de la bile leur ronge le ventre ; les fumées acres & aduſtes qui ſont portées des parties baſſes, rendent