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Traitté

nué, & que la pointe de la bile ſoit émouſſée, pourveu que ce ne ſoit pas en trop grande quantité ; ce qui ne ſerviroit qu’à échauffer davantage la bile, ſi enfin le ſang eſt tres-beau, comme on dit ordinairement un ſang de poulet, j’eſtime qu’il s’en faut abſtenir, & qu’il faut recourir à d’autres remedes, ſelon la prudence du Medecin ; car ce ſang ne pechant point dans ſa quantité, il ne peut pas eſtre la cauſe de la maladie ; & eſtant ordinairement ſec & ſans ſeroſitez ; ce qui marque un foye deſſeché, il ſeroit à craindre, ſi on rendoit la ſaignée trop frequente, qu’on ne jettaſt le malade dans l’hydropiſie. La troiſiéme regle qu’il eſt encore à