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Blinière (la), f., Cne de Chenillé-Changé. — La Blouinière 1641 (Et. C). — Vis-à-vis sur le chemin, tout à l’entrée à droite de la grande allée da château des Rues, on désigne du nom de Chapelle de la Bl. une chape de bois portée sur quatre piliers de pierre, sous laquelle s’élève une petite croix neuve fichée sur un haut et vieux fût de pierre hexagonale, avec base et escalier.

Blinière (la), f., Cne de Cholet.

Blinière (la), f., Cne de Coron confisquée sur l’émigré Hurault de Vibraie, et vendue en l’an IX.

Blinière (la), f., Cne de Grézillé.

Blinière (la) f., Cne de Grez-Neuville.

Blinière (la) vill., Cne de la Jumelliére. — Donne son nom à des bois sur les confins de St-Aubin-de-Luigné.

Blinière (la), f., Cne de Louvaines. — La Bélinière xvii-xviiie s. — Ancien fief dont dépendait, outre une métairie du nom, la métairie du Chêne-Creux. — C’était la demeure de Jean de Belin ou Blain, garde du corps, mari de Marguerite de la Fontaine, 1628, qui y fonda le 22 juillet 1644 une chapelle sous le titre de l’Assomption. Leur fille Françoise y épousa le 7 mai 1656 Ant. Lemasson. La terre saisie sur ses héritiers fut adjugée judiciairement en 1674 à Guill. Louet et de nouveau en 1684 à Ch. Audouin et par acte du 7 janvier 1756 à Marie-Mad. Audouin, veuve Bernard de Danne. — La chapelle existe encore et sert de grange.

Arch. de M.-et-L. E 518. et 1512 — Arch. d’Aviré Et.—C. — Mss. 648.

Blinière (la), f., Cne de la Meignanne.

Blinière (la) f., Cne de ;;la Pommeraie;;. — Le grand chemin comme l’on va de la Bélinière à Chalonnes. 1456 (E 650).

Blinière (la), f., Cne de Ste-Gemmes-d’Andigné, formée par distraction du domaine de Bois-Eperon. — Maisons et jardins à la Belinerie 1498. — Le lieu de la B., party du lieu de Bois-Eperon, 1518. — Le lieu de la B. ou Bois-Eperon 1756. — Appartenait au XVIe siècle à Jean Yeillon et en dernier lieu à Jean Rousseau de Romfort, héritier de sa mère Jeanne Bellouis (E 1260).

Blinière (la), Cne de St- Florent-le-Vieil, ancienne dépendance de la Bourgonnière, relevant de Montrevault. — En est sieur en 1512 n. h. Charles Du Plessis, en 1576 Georges de Vauldrey, sieur de St-Phal, par sa femme Jeanne Du Plessis, en 1712 Lebeau, sieur de la Forest, par sa femme Renée Cousturier, de qui hérite Charlotte Poilpré, femme de Pierre Guesdon, contrôleur au Grenier à sel de Sl-Florent, 1713.

Blinière (la) f., Cne de St-Macaire-en-M.

Blinière (la), f., Cne de St-Pierre-Maulimart ; — appartenait en 1740-1790 à la famille Grimaudet (E 1210-1206).

Blinière (la Haute-), f., Cne de St-Germain-lès-Montf., dépendance de la terre de la Perrinière, vendue le 7 prairial an VI sur l’émigré de Gibot.

Blinière (la Basse-), f., Cne de St-Germain-lès-Montfaucon. — Tout près dans le chemin, naît une fontaine ferrugineuse, non encore signalée.

Blitourne, vill., Cne de Pellouailles et de Villévêque, — Boulitoume 1573 (C 144).

Blivière (la Grande, la Petite-), ff. Cne de Savennières.

Bloirie (la), vill., Cne de Ste-Gemmes-d’Andigné. — Le lieu de la Blaerie 1467 (E 1169). — Le jardin du village de la B. anciennement en vignes 1678 (lb.). — Le lieu de la Blouasrie 1631 (lb), — du nom des frères Le Blois, propriétaires au xv s. — Le tenancier relevait de la Haute-Rivière et était tenu de venir au château de l’Epinay, avant dîner, la veille de Noël, aider à mettre au feu la bûche de Noël.

Blois (Marie de), fille aînée de Charles de Blois et de Jeanne de Bretagne, épousa le 9 juillet 1360 le duc Louis Ier d’Anjou. Dès la mort de son père, elle s’occupa de le faire canoniser par une enquête solennelle qui fut tenue pendant huit jours à Angers (1365). Devenue veuve, elle conduisit ses deux fils à la cour et les fit armer chevaliers par le roi le 1er mai 1389, apaisa la rébellion des Provençaux et leur fit reconnaître son fils aîné, qu’elle eut la joie de marier à Yolande d’Aragon. Pendant que Louis II allait conquêter en Italie, elle revint avec la nouvelle reine à Angers, « où elles se divertissoient le mieux et le plus honnêtement qu’il étoit possible », dit Roger. Elle y mourut le 12 novembre 1404, ou suivant d’autres, à Saumur et fut enterrée à St-Maurice, près le grand autel, sous le cierge pascal, dans un petit caveau formé de grandes dalles d’ardoise soutenues sur de grosses barres de fer, qu’on découvrit lors du remaniement du chœur. — Un portrait d’elle est gravé dans l’Histoire de Provence (t. II) par Bouche.

Roger, Hist, d’Anjou, p. 313-320. — Pocq. de Livon., Mss. 1062. — J. Bernier. Hist., de Blois, p. 381. — Le-horeau, Mss., t. III, p. 10.

Blonde (la), f., Cne des Rosiers.

Blondé de Bagneux (Gilles), né en 1731, subdélégué, puis maire de Saumur par brevet du 10 mars 1776 et continué pendant quinze ans. fut élu membre du Directoire départemental en 1790 et en juin président de l’Assemblée électorale de Saumur. Lors de la prise de la ville par les Vendéens, les chefs l’adjoignirent à leur Conseil supérieur (9 juin 1793). Il demanda vainement et par écrit que la composition du Conseil fût déférée à l’élection populaire. La réponse fut un ordre qui lui imposa d’obéir. Arrêté immédiatement après leur départ, dans son château de Bagneux, il fut emprisonné à la citadelle de Saumur, puis transféré à Amboise et à Bourges. Il fut relâché au bout de trois ou quatre mois, sur les instances de la municipalité de Bagneux et est mort à son château vers 1802.

Blondel (Jacques-Guillaume), docteur de Sorbonne, abbé de Pontron de 1752 à 1790.

Blondellléres (les), h., Cne de Vaulandry.

Blondin (le), f., Cne de de Bouzillé. — Le Blandin (Et.-M.). — Bâtie sur des bois défrichés vers 1840.

Blonnière (la), f, Cne du Pin-en-Mauges. — La Balonnière 1613. — La Bellonnière 1742 (E 1047-1050). — Ancienne maison noble, à 1,900 m. du bourg, sur la crête d’un coteau d’où la vue domine vers N. et vers S. des perspectives charmantes, entourée autrefois de vastes jardins, avec