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jou, régie selon la coatome d’Anjou, da ressort da Présidial, de rElection, des Aides et Tailles d’Angers, du Grenier à sel de St-Florent, — quoique déclarée exempte à quatre repiises par les rois de 15S0 à 1564, -^ du District en 1788 de Beaupréau, en 1790 de St-Florent. Sa situation sur les confins de la Bretagne, libre d’impôts excessifs, l’accablait des vexations du fisc et la faisait peu à peu déserter. — La paroisse relevait au spirituel de l’Evôché de Nantes et du Doyenné de Glisson.

Elle fut saccagée par la guerre de Vendée, notamment de mars à juillet 1794, lors du passage des colonnes infernales

Maires : l’abbé de la Bùurdonnaie, 1789.

— Pierre-Louis Cheiou, février 1790. — Pierre-Louis-Victorien Poulaiit’Furetière, 2 janvier 1808, nommé juge de paix en 1811. — Pierre-Louis Cketou, 18 mai 1811, f le 12 novembre 1818. — Yves-Pierre-Joseph Morin d’Yvonnière, 5 février 1819. — Pierre -Louis Paulain-Furetière, 5 novembre 1830, f le 30 mars 1871.

— Roy, 1871. en fonctions, 1874.

Arch. da M.-et-L. B Insin. du Présidia] ; G 191, 197, 200 ; H Mamumtiera.— Les titres du prieuré comprennent 6 liasses dont 16 chartes du XT s., 4 du xn* s., k du xm* s. — Notice Mss. de M. Spal. — Arch. comm. Et. -G. — Areh, d^Anj.t 1. 1, p. 49 : t. II, p. 13-i6 et eS^'n.-^Bépert. arch, 1863, p. M. — D. Lobinean, 1. 1, p. 84. 407. 317, 818, 361, 441, 548, 584 et Preuve», col. 955 et 1618. — Cl. Uénard, Mss., t. II, p. 136. — Godet, Notice sur Champtoceaux (Saumur, 1865. liM8 de 64 pages). — Chroniq. S’An ;., t. Il, p. 35, 43, 145. — Bévue de r Ouest, t. II, p. 277. — Gélusseau, Bist, de Chotet, 1. 1, p. 101-102. — Al. Bouchard, HUt. de Bret., 1. IV, f. 107. — Chopin, De Legib. And., part. II, p. 38-39 ; De Domamo, t. Il, p. 287.— D. Martenne, Anatoc/., t. II, p. 219. — Roger, Eût, d^Anj., — D. Morice, t I, Preuoes, p. 108. — Arch. conun. d’Angers BB 79, f. 241. — Cartul, St-Aubin, f. 34. — Pour les localités, Toir la Collimêre, Cheoru, Pont-Trubert, Bré» héri, laBameiàdère, la Tranehaie, etc.

Chantué, f., c»« de Huilli.

ChanTeaiix, vill., c°« de St-Michel-et-Chanveaux. ^ MolendînuSt nemus, ecclesia de Cancellis 1114-1120 (Arch. de la Mayenne H 173). — Uestang, le prieuré de Chanzeaux 1327 (Ib.). — Chanvaux xvi« s. (Ib. et El.-C).

— Ste-Croix de Chanzeaux (Pouillé de 1783).

— Le nom actuel, en usage pourtant depuis au moins le xvi* s.« est une corruption de celui de Chanzeaux, resté aune commune Angevine, V. ciaprès, p. 610, d’après une étymologie identique.n y existait dès la fin du xi« s., une église dédiée à Ste-Groix, — plus tard sous le vocable de l’invention de la Ste-Croix, — au milieu d’une forêt, an S. d’un vaste étang et près d’un ruisseau qui formait la limite de la Bretagne. Elle appartenait à l’abbaye de la Roe, qui y avait constitué un prieuré-cure enrichi par les dons du comte Foulques V. L’abbé y devait par reconnaissance entretenir deux chanoines, dont un consacré à prier pour le comte et ses ancêtres. Cette fondation dura peu. On ne trouve dans les rares documents que quelques noms de prieurs-curéa : Pierre Garande, nommé le 14 février 1594.-Rich. Leroy, 1650. — Franc. Hardy, 1658, 1670.

— Jean-Franç. Damont, 1713. — Louis-Clément Lourel, 1724, qui se démet le 30 janvier 1742.

— M. Letellier, 1742* 1750. — Jouenneaux de la Baud€traye, 1750. — Julien GUdel, 1785. L’église sur la fin du xviii* s. menaçait ruine. Les paroissiens en sollicitaient la reconstruction. Les murs seuls en subsistent encore. Elle mesurait 37 pieds de long sur 17 1/2 de large avec un chœur long de 4 toises. Le prieuré était inhabitable dès longtemps. Le fief formait une châtellenie, où était uni et consolidé le fief de Ghaussis ou Châteaubriant près la Baumette et qui faisait partie de la baronnie de Candé tant qu’elle appartint à la famille de Dinan, plus tard fut compris dans la terre de St-Michel-de-Ghaines.

— La paroisse dépendait du Doyenné de Candé et comptait petitement 20 feux, 55 communiants en 1785. Aujourd’hui le village réunit 13 maisons, 16 ménages, 69 habitants, ^ le tout annexé dès la constitution des municipalités à la c°* de St-Michelet-Chanveaux, V. cet article pour les additions.

La forêt dite de Chanvaux, au Sud du village, appartient à M. Clovis de Candé. On y trouve des amas de scories de fer qui annoncent d’anciennes exploitations de mines.

Arch. de M.-et. JL. G 24 ; 116, f. 450.— Arch. de la Mayenne H Abb. de la Roe.

Chanirrie (la), cl., c»« de la Daguenière, réunie au bourg. — La Chenvrie 1540 (G 106, f. 382). — Chanuye (Gass.).

ChansBé, m ?^ b., C»* de Faie. — Canzia-CU8 1055-1070. — Canzi 1055-1070. — Chanzeium, Chanze 1070-1118 (Liv. B., f.15, 18, 19).

— Sanzay (Gass.). — Ane. château, ruiné sur les bords du Layon, à 1 kil. au-dessous de Thouarcé. On en trouve le nom dès le xi« s. La terre devait six fois et hommages au seigneur de Sourches, de Thouarcé, de Vézins, de Murs, de Vauchrétien et de Martigné-Briant et une aumône de 6 septiers de blé le jour de la Sainte-Catherioe. c La veille et le jour de la fête il y avait chante rie de messe à tous venants dans la chapelle » (C 105, f. 50). — Le premier seigneur connu, après l’extinction de la famille, qui portait le nom de la terre, est Péan Aménard vers 1300, Guy Aménard vers 1315, Jean Aménard, dont le petit-fils Briand périt à Azincourt. La fille de son frère, sieur de Ghanzé, épousa le seigneur de Fontaine-Guérin, qui se fit tuer à Grénon en 1472. Renée Aménard épousa vers 1505 Christ, de Goulaines dont les enfants avaient en 1534 pour tuteur Hathurin de Hontalais, leur oncle. En est sieur Robert de Montalais en 1539, fils de Mathurin de M. et de Renée de Goulaines. En 1543 Jacques du Bellay, sieur de Thouarcé, panetier ordinaire du roi, acquit la seigneurie par échange et eut l’honneur d’y recevoir le 25 mars 1576 le roi de Navarre, qui y coucha. Ses descendants la conservèrent jusqu’en 1663. Elle fut cette année vendue aux Cessé qui avaient leur fréquente résidence jusqu’à la Révolution dans le château antique, bien entretenu, avec ses jardins dominant le Layon. Il fut dévasté complètement et incendié pendant la guerre de Vendée. Le domaine, tel quel, a été aliéné par le duc de Brissac en 1810 et depuis plusieurs fois revendu. Les quatre murs debout, recouverts d’une toiture, servent de refuge au propriétaire pendant la saison des vendanges. VjOOQIC