Page:Port - Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, tome 1.djvu/69

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
AIG
AIR
— 5 —

douves, plesses à connils et petit vivier. En dépendaient les métairies d’Avalou, de la Péloquinière, de la Claye et de la Tarteutière, des bois, des prés en Brain, Foudon, Trélazé, Corné. Le tout relevait des seigneuries de Brain et du Roceau. Le prieur s’y était fait construire une maison commode et des logements pour s’y retirer avec ses serviteurs, en temps de vendanges ou de peste, ou comme refuge de convalescence pour les religieux malades. Le comte Charles d’Anjou, s’y trouvant le lundi de la Pentecôte 1321, y signa la charte qui accordait aux habitants de la Quinte d’Angers droit de chasse à tout gibier. — « Et pour ce que oudit bien n’y avoit chapelle ni oratoire, ainczois est à distance de l’église parochial d’un grant quart de lieue où il y a de très-mauvais chemins », l’Hôtel-Dieu y fit construire en 1549 une chapelle avec petit clocher couvert d’ardoises, « vitraux à imaiges, » lambris et « ymaiges de pierre, » par le maître maçon René Serbelle, refaite en partie, en 1628, par Pierre Pineau.

Arch. de Maine-et-Loire, Chartrier de l’Hôtel-Dieu.

Aigrefou ou Aiguefoux. ruiss. né sur St-Germain-de-M., entre la Rouillière et la Bretiniére, traverse les étangs de la Foy et du Bourg, longe Montfaucon et se jette dans la Maine —, reçoit pour affluent le Livois. — 5 800 m. de cours. — Est quelquefois nommé les Aulnaux, Bohardy ou de St-Germain.

Aigremont, h., Cne de la Chapelle-Saint-Florent, — Le fief en appartenait, au xvie siècle, à Robert de Beaumanoir, après lui à René de René, en 1495 à Françoise de Billé, en 1668 à René Cochelin, en 1766 à la dame de la Bourgonnière. Il rendait hommage simple à l’abbé de Saint-Florent.

Aigremont (l’). ruisseau, né sur la Cne de Jallais, s’y jette dans le ruisseau de La Boissardière ; 1 800 mètres de cours.

Aigremont, f., Cne de Jallais.

Aigremont (le Petit), Cne de Saint-Florent. — Françoise Bitault l’apporta à René Morin, en 1622.

Aigronnière (l’). V. La Haigronnière.

Aiguillée (l’), f., Cne de Montigné-les-R.

Aiguillée (l’), f., Cne du Pin-en-Mauges.

Aiguillon (l’), Min sur le Lys, Cne de Montilliers.

Aiguillonnière (l’), f., Cne de Baracé.

Aiguillonnière (l’) h., Cne de la Chapelle-Saint-Laud. — Les Éguillonniers (Cass.) — La Guillonnière (Ét. M.).

Aiguillonières (les), f., Cne de St-Macaire.

Aillées (les), f. et chât., Cne de Chambellay. — La Basse-Aillée, la Haute— Aillée (Cass.). La Basse-Haillière (Ét. M.). On y a retrouvé les fondations, dans un rayon très-restreint, de quatre châteaux antérieurs par quatre fois déplacés. La terre est advenue à la famille d’Andigné par l’alliance d’Anne de La Fontenelle, fille d’une demoiselle de la Grandière (xvie siècle). V. l’Ile-Briant.

Aillerais (l’), moulin à eau, Cne de Brion.

Aillères (les), ff., Cne de La Cornuaille. — Les Hautalières, 1760 (État c). — À la Haute-Aillière, sur la butte de la Lande, il a été trouvé en janvier 1867 un lot de médailles carlovingiennes dont une grande partie est entrée an Musée d’Angers.

Aillerie (l’), h., Cne de Cheviré-le-Rouge.

Aillerie (l’), f., Cne de Clefs.

Aillerie (l’), f., Cne de la Cornuaille, appar— tenant en 1790 à la famille de Bourmont.

Aillerie (l’), f., Cne de Morannes, appartenant, en 1790, à la famille Amelot de Chaillou, aujourd’hui à l’Hôtel-Dieu d’Angers.

Aillerie (l’), h., Cne de Montigné-les-R.

Aillerie (la Petite), f., Cne de Montigné-les-R.

Ailleries (les), cl., Cne d’Angers. — Les Alleriz, 1573 (Hôtel-Dieu, B 31). — Terres et clos de vignes appartenant, jusqu’au xviiie siècle, aux chanoines de Saint-Jacques de Montfort, évêché de Saint-Malo, qui le relevaient du fief de Tournebelle et Passé.

Arch. de Maine-et-Loire, Hôtel-Dieu d’Angers.

Aillers (les), ff., Cne de Cuon. — Laillé, l455. En est sieur, à cette date, Jean de Vaux. — Le Grand, le Petit-Aillé (Cassini).— Allier (Ét. M.)

Aillers (les), cl., Cne du Fuilet, — Les Alliers (recens.).

Aillers (les), , h., Cne de Vivy.

Ailletaie (l’), f., Cne de Beaufort.

Aillets (les), f., Cne de Chalonnes-s.-Loire. Les Alliées, 1599 (Archives de M.-et-L., E. 615). C’était alors un vignoble.

Ailleville (d’). V. Hiardy (d’).

Aimerie, religieux franciscain de Cholet, renommé pour son talent de prédication, périt dans le sac de son couvent par les Huguenots, en 1562.

D. Chamard, Vie des saints d’Anjou, t. II, p. 376.

Aimery, abbé d’Asnières-Bellay, vers 1175.

Aimery, abbé de Bourgueil en 1153. Son zèle pour la réforme de son abbaye lui attira de rudes combats, mais aussi des témoignages éclatants d’estime et d’honneur des évêques de Rennes, d’Angers et même du roi de France Louis VII, qui rendit témoignage pour lui auprès du pape prévenu. Robert, abbé de Marmoutiers, l’appelle la lumière de l’Anjou.— Mort le 15 mai 1185.

Rangeard, Hist. de l’Univ., p. 121.— D. Bouquet, t. XV, p. 811. — Hauréau.

Aimery, abbé de Saint-Maur-sur-Loire, mort le 28 octobre 1234.

Aimery, abbé de Saint-Nicolas d’Angers, 1212-1230.

Aimery, abbé du Louroux, 1440-1456. — C’est lui qui fit munir l’abbaye de murs, de fossés et de ponts-levis. Comme il avait agi sans l’autorisation royale, il eut à subir un procès, dans lequel le roi intervint pour l’absoudre, par lettres de décembre 1446.

Aimon, évêque d’Angers, est mentionné dans une charte de Saint-Aubin d’Angers et sur les anciens catalogues, entre Hervé et Néfingus, vers 940.

Bibl. d’An., mss. 745, f. 59 et mss. 623-652.

Air (l’), moulin à eau, Cne de Brain-s.-l’Authion.

Air (l’), vill., Cne de Vernantes.

Aire (l’), h., Cne de Jallais.

Aire (la Vieille). V. la Vieillère.

Aireau (l’), f., Cne de Beaulieu. — L’Arreau (Ét. M. et Raimb.).

Aireau (l’), vill., Cne de Blaison. — Érau (l’) (Ét. M.).

Aireau (l’), , h. et f., Cne de Blou.

Aireau (l’), , f., Cne du Fief-Sauvin.

Aireau (l’), , f., Cne de Fontaine-Guérin. appartenait, en 1789, à M. d’Andigné de Vilguier.