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bris des XVe et XVIe s., dont deux tours, une ronde, une carrée, des meurtrières. Il ne reste plus qu’une grande chambre, où réside le fermier, et une partie des douves vives. En est seigneur Pierre de Montalais, 1540, 15S5, mari de Louise Bourrée Louis de Montalais 1604, René de la Roë 1610, 1696, Charles de la Roë 16S8. 1663, — puis la famille de Broc, et les seigneurs d’Echemiré aux XVIIe-XVIIIe s., — vendu natt sur Alex.-René-Henri Hardouin de la Girouardiêre le 25 ventôse an III.

Cour-du-Port (la). — V. la Jaille-Yvon.

Cour-du-Tremblay (la), f., Cne de Bécon.

Coureau (le), ruiss. né sur la Cne de Vauchrétien, s’y jette dans le ruiss. de la Cour-des-Brosses ; — 1,100 mèt. de cours ; — vill., Cne de la Bohalle ; — anc. terre noble avec chapelle, appartt en 1664 à n. h. Jacq. Beauvillain ; — f., Cne de Pouancé. — Le Courant (Cass.). — Les Cour eaux (Et.-M.) ; — h., Cne de St-André-de-la-M. ; — V. Coirault.

Courgeon (le), ruiss. né sur la Cne de Brain-sur-Longuenée, traverse Brain et le Lion-d’Angers et se jette dans l’Oudon. Il a pour affluents les ruiss. de la Brisatière, de la Chaussée, de l’Avais, de la Bellauderie et des Mazières, sur un parcours de 7,200 m. Le pont, récemment reconstruit, était autrefois trop souvent impraticable et le débordement du ruisseau interrompait fréquemment les communications entre Andigné et le Lion-d’Angers.

Courgeon (le Grand-), f., Cne du Lion-d’A.

Courgeonnière (la), f., Cne de la Salle-A.

Courie (la), h. et domaine, Cne de St-Augustin-des-B. ; — cl., Cne de St-Martin-du-B., dépendance puis annexe de la terre du Coudray (E 504) ; — donne son nom au ruiss. né sur la commune, qui s’y jette dans l’Oudon ; 1,200 mèt. de cours.

Courjaillère (la), f., Cne de Roussay. — La Courbejalière 1672 (Et.-C) et XVIIIe s. (Cass.). — La Courgallière (Et.-M.).

Cour-Janvier (la), cl., Cne de Blou. — En est sieur n. h. Jacques Buignet, fourrier du roi.

Cour-l’Abbé (la), f., Cne de St-Jean-des-Mauvrets, anc. domaine de l’abbaye de Toussaint, avec maison de maître pour l’abbé ou le prieur. Il relevait de la seigneurie d’Avrillé et comprenait les terres de la closerie détruite de la Magaudière.

Arch. de M.-et-L. H Toussaint. — Sommier des Domaines, p. 77.

Courlale (la), cl., Cne de St-Clément-de-la-Place. — Appartt à Bernard Fourmy 1659 et dépendait au XVIIIe s. du temporel de la chapelle Ste-Anne desservie en St-Lambert-de-la-Potherie.

Courléon, canton de Longué (20 kil.). arr. de Baugé (30 kil.) ; — à 61 kil. d’Angers. — Corlon 1055 circa (1er Cartul. St-Serge, p. 191). — Locus qui dicitur Curtis Leonis 1102-1108 (Cartul. de Fontev., ch. 682). — Corleum 1116 (Fontev., ch. anc. 11), 1157-1169 (Arch. de la Sarthe, n° 572). — Corlium 1207 (Pr. des Loges). — Corléon 1579 (Carte), 1607 (Mercator). — Dans une région plane vers N., remplie vers S. par une chaîne de hauts coteaux (117-126 mèt.).

couverts de landes et de bois, entre le département d’Indre-et-Loire vers l’E. et en partie vers S., Parçay (6 kil.) au N., la Breille (7 kil.) au S., Vernoil-le-Fourrier (5 kil.) à l’O.

Le chemin d’intérêt commun de Vernoil à Gizeux, centre avec Bourgueil des relations commerciales du pays, traverse le bourg, où s’en détache devant l’église le chemin d’intérêt commun de Courléon à Parçay.

Nul autre ruisseau que la fontaine de la Bareillère, qui s’échappe vers l’E. pour se jeter dans l’étang du Gué en Gizeux.

En dépendent les vill. ou ham. de l’Abbaye ou, comme on dit dans le pays, de la Boye (13 mais., 44 hab.), de Pieds-Fourchés (10 mais., 29 hab.). du Maroir (10 mais., 34 hab.), du Billot (10 mais., 30 hab.), de la Beillardière (7 mais., 24 hab.), du Grand-Courléon, avec château (7 mais., 34 hab.), des Ormeaux (6 mais., 13 hab.) de la Chucherie (5 mais., 15 hab.), de la Délugrerie (4 mais., 11 hab.), de la Rousse (4 mais., 10 hab.), des Aireaux (4 mais., 8 hab.), de la Touche (3 mais., 14 hab.) et 7 fermes ou écarts.

Superficie : 1,371 hect.. dont 283 distraits par ordonnance du 14 septembre 1836 de la commune de Vernoil-le-Fourrier. — Jusqu’à cette date, le tiers du bourg même de Courléon dépendait de Vernoil que limitait seulement le chemin transversal de Parçay, devant l’église. — 297 hect. de communaux affermés 3,637 francs ; — 76 hect. en bois.

Population : 69 feux, 709 hab. en 1720-1726. — 305 hab. en 1831. — 489 hab. en 1841. — 474 hab. en 1851. — 441 hab. en 1861. — 445 hab. en 1866. — 438 hab. en 1872, dont 135 hab. (17 mais., 45 mén.) au bourg, rajeuni par la suppression du cimetière intérieur, la construction de la mairie, le percement de routes nouvelles.

Foire le 2 février, depuis 1870. — Assemblée le dimanche qui suit le 24 juillet.

Bureau de poste et Perception de Vernantes.

La Mairie, avec Ecole mixte (Sœurs de la Salle-de-Vihiers), est un joli édifice neuf (archit. Piette), dont les travaux adjugés les 10-12 novembre 1861 ont été définitivement reçus le 21 mars 1863. — La mairie ancienne, aliénée le 8 octobre 1861, lui fait face, transformée en café.

La paroisse, supprimée en 1802, mais de fait presque régulièrement desservie par un prêtre à résidence, n’a été rétablie qu’en 1837. Une ordonnance épiscopale du 28 novembre 1834 y réunit même, par distraction de Vernoil, tout le groupe de maisons et fermes qui ne fut annexé qu’en 1836 à la commune.

L’Eglise, dédiée à St Jacques, n’offre qu’une nef (17 mèt. 20 sur 7 mèt. 35) d’aspect très- antique et dont la voûte est tombée. Elle comprenait trois travées qu’indiquent des colonnes aujourd’hui tronquées de façon difforme à hauteur d’homme et formées de rondelles de pierre superposées avec bourrelet de ciment en saillie. Les chapiteaux, du style roman primitif, se composent de deux feuilles aiguës, avec abaque carré,