Page:Port - Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, tome 2.djvu/163

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PLÉ — 152 — FLE Garôme et de Pâqaes en 1616, quitta Thabit le 8 avril et se fit protestant à Sanmor, en y pu- bliant le 27 mai une Déclaration des motifs de sa conduite, à laquelle il fut répondu. V. Louvet, dans la Rev. â^ Anjou, 1855, t I, p. 173. Flsemu (fiahritl), fils de notaire et petit-fils de maître chirurgien, né au May le 27 janvier 1776. étudia au collège de Beaupréau, et arrêté pendant la guerre, s*échappa, dit-on, des pri- sons de Nantes. Admis interne aux hôpitaux de la Charité et des Enfants à Paris, il remporta en Fan XI le premier prix de TEcole pratique et fut reçu docteur le 30 mai 1803. — De 1802 à 1806. il prend part à la rédaction du Journal de médecine avec Gorvisart et Boyer, et travaille avec Buisson 4 ta rédaction du 4« volume de VAnatomie descriptive de Bichat. et aux divers ouvrages de Boyer. De 1804 à 1816, il professait un cours de pathologie interne, et fut appelé à titre officiel dans la même chaire de la Faculté de médecine par la fameuse ordonnance do 1823, et en même temps nommé médecin des Quinze- Vingts par la Grande- Aumônerie. Ges fonctions, que lui avaient values ses opinions politiques et religieoses, lui furent retirées après 1830. ^ Il est mort à Paris en novembre 1864. — On a de lui des Recherches et observations pour ser- vir à Vhistoire des fièvres intermittentes (Paris, an X!, in-8«), deux mémoires Sur les fièvres simples ou pernicieuses et diverses observations dans le Bulletin de l'Ecole de médecine et dans le Journal de médecine^ i. VU. p. 335; t. IX, p. 17; t. X. p. 386 ; t. XU, p. 170, etc. -— Un de ses nombreux enfants a épousé UP* de Jussieu. Flaeé» h., c»« d« Varennes-sous-M. Fte^UIère (la), t., c"« de Lire. Flaceolette (la), cl., c"« de St-Martin- du-jP., avec étang, sur la lisière d'un bois, où l'on élève des sangsues, « l'étang de FlageoUet, « dit le seigneur de Serrant, fait par mes prédé- « eesseurs ès-lieux et places vides et dénués de « bois au-dedans de mes forôts du Fouilloux, « près le grand chemin tendant de St- Georges k « Angers » (Aveu de 1742). Flageoliére (la), l, c"« de St-Laurent- des- Autels , anc. dépendance du Ponceau, ven- due nat^ sur Binel-Jasson le 7 prairial an VI ; — n'existe plus. Flaget (...)t prêtre, économe du Petit-Sémi- naire d'Angers en 1790, refusa le serment et passa en Amérique. Il était en 1844 évoque de Louisville. FUuMUit (. • .), docteur en médecine de la Faculté d'Angers, a publié La véritable méde- cine ou le moyen de conserver la santé, contenant plusieurs pratiques de médecine, pharmacie et chirurgie, avec plusieurs re- mèdes simples, expérimentez et approuvez, ouvrage très-utile au public (Paris, Est MichaUet, 1699, in-12 de 379 p.). Flandlére (la), f., c»« d* Ingrandes. Flarderle (le), b., c»« du Vieil-Baugé: Fléehay (le), ch., c^* d*Avrillé, avec douves pleines d'eau. — En est sieur Et. Guiton 1574, Macé Gadots 1605, Jean Alusse 1612, Gilles Geli- neau 1619, Marie Goustard 1686, Guill. GouUion 1756, Math. Goullion, veuve Berger 1786. Leur fille épousa J.-B. L. La Réveillère, président da Tribunal criminel d'Angers. La terre appartenait jusqu'à ces derniers temps à M. Victorin La Réveillère, leur fils, V. ce nom. On y conserve un cadran solaire sur ardoise, don des perrayeurs à J.-B. L. La Réveillère ; — aujourd'hui à M. Hé- bert de la Rousselière. Fléehay (le Grand-), cl., c»« de la Pom- meraie, — Une métaerie o toutes les appar- tenances que Von appelle le Fléchay 1283. Une gaignerie qui est apelée le Flachei 1299 (E 1048) ; — formait un fief relevant de Mon tj eau et appart* aux seigneurs du Plantis ; -«  Ge Haut-), f., c" de la Pommeraie ; =■ (le Petit), f , c"« de la Pommeraie. — Le d/}- maine, terres du Petit F. 1432 (E 1048). Flèche (la), cl., c»« de Cossé = c" de Daumeray,^ f., c"» de St-Christophe-du- Bois, où existaient plusieurs peulvans détruits ; -a (la Petite-), f., c"« deDaumeray. Fléeheray (le), cl.. c"« de Jarzé. Fléeherle (la Petite-) , m»" b., c»* d'An- gers N, avec pièce d'eau, serre, orangerie. — En est sieur François -Roger Delaage, anc. receveur des domaines, décédé en 1776. Fléehier (Le), h., c»* de Mazé. — Le Flécher (Et. -M.). FIé«,f.,c»« deVRôtellerie-de-Flée. —Le nom de cette ferme, qui se joint à celui des com- munes de St- Sauveur et de l'Hôtellerie, désignait une partie considérable du Graonnais, que recou- vrait presque tout entière une profonde forêt s'étendant de l'Oudon aux confins de l'Anjou et aujourd'hui dépecée en rares tronçons. — In Flaio 1149 (G 352). — Foresta de Flae 1244 (Arch. de la Mayenne, H 153, f. 51). Flémiiit {Nicolas), maître sculpteur, origi- naire de Paris, comme sa femme Jeanne Lou- vaint, habitait Angers en 1757, où naît son fils Simon-René le 30 septembre (GG 181). Fleueas (e), f., c"* de Ste-Gemmes-é^A. Fleoraie (la), h., c"« de Vergonnes. Flcnr-de-lls (la), auberge, o^ de St-Martin- du-Bois. Fleuré, cl., c»« de Durtal. — Fleuret (Et.-M.). — Frureium 1155-1162 (Gart. St-Serge, p. 93). — jPZcur^l685 (Et.-G.).— Dans la paroisse de Gouy et dans le fief d'Anvers. — En est siear n. h. Jean-Guy Basourdy 1577 , n. h René Leroyer de Ghantepie, conseiller au Présidial d'Angers, 1755 , André Lebrecq , tanneur, 1759 (E 520). — Une autre closerie du même nom existe sur la commune, près Eventard, appart^ en 1580 à n. h. Jean Sigogneau, mari de Cathe- rine Lelou. Fleoréy h., c^* de St-Lambert-des-Levées. — Le Fleuret (Et.-M.). — Anc. logis avec tourelle hexagonale à toit pointu, accolé à la face Sud, et vastes bâtiments de ferme formant cour enclose; — vendu par n. h. Pierre Rive- rain le 17 mars 1646 à Gharles de Neubourg, apparia en 1757, 1775 à la famille de Guissard,