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COE

ouëz, par. de Plouigneau, — de Keruzec, par. de Pleumeur-Bodou, — de Rosserff — de Kergadiou et de Leingouez, par. de Guimaëc, — de Blavon, par. de Bédée.

Anc. ext. chev., réf. 1669, quinze gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Tréméven et Plourhan, év. de Saint-Brieuc, Tonquédec et Louannec, év. de Tréguier et Bédée, év. de Saint-Malo.

De gueules à neuf (aliàs : sept) annelets d'argent 3. 3. 3. (Sceau 1298). Devise : Item, item.

Geslin, fils juveigneur d'Henry, comte de Penthièvre et de Mahaut de Vendôme, sénéchal de Goëllo en 1220 et tuteur de son neveu Henry d'Avaugour, reçut en partage la baronnie de Coëtmen dont il prit le nom, et laissa de l'héritière de Tonquédec : Alain, marié à Constance de Léon ; Rolland, fils des précédents se croisa en 1270, et épousa Annette de Laval.

La branche ainée se fondit en U95 dans la maison d'Acigné, d'où la baronnie de Coëtmen est passée aux Cossé-Brissac puis aux Neuville de Villeroy qui la vendirent aux la Pierre de Talhouët et ceux-ci en 1737 à Alexis-René de Coëtmen, sr de Kergadiou, maréchal de camp en 1748 dont la fille ainée la porta par mariage aux Rouge en 1748, tandis que la fille cadette transmit par alliance en 1759 Kergadiou aux Caradeuc et successivement aux Kermarec, puis aux Mauduit.

Coëtménech (de), vicomte dudit lieu par. de Plouider, — sr de Coëtjunval, par. de Ploudaniel, — de Kerrom et de Rucat, par. du Minihy de Léon, — de Keranhoat, par. de Loperhet, — de Penandreff. par. de Plourin.

Réf. et montres de 1446 à 1503, par. de Plouider, Kerlouau, Plourin, Languengar, Ploudaniel et le Minihy, év. de Léon.

Fascé de vair et de gueules (Sceau 1418), Devise : Soit.

Prigent vivant en 1373, marié à Tiphaine du Chastel.

La branche ainée fondue au xve siècle dans le Vayer, d'où la vicomté de Coëtménec'h a appartenu successivement aux la Feillée, Beaumanoir, Rosmadec, Kergroades, Montmorency et par acquêt aux Barbier de Lescom.

La branche de Coëtjunval fondue dans du Loui't qui ont retenu les armes de Coëtménec'h ; le chef d'une autre branche en épousant l'héritière de Lesguern, en Saint-Frégan, prit ainsi que ses descendants le nom de Lesguern, mais en conservant les armes de Coëtménec'h. Voyez Lesguern.

Coëtmeur (de), sr dudit lieu et de Daoudour, par. de Plougourvest, — de Kermilin, par. de Trefffaouénan, — de Lescoat, par. de Plougujn, év. de Léon.

D'argent à un écusson de gueules en abyme, à l'orle de six croix recroisettées d'azur, voyez Sylvestre.

Sylvestre, fils d' Yvon, chevalier en 1260.

La branche ainée fondue au commencement du xve siècle dans Tournemine, d'où la seigneurie de Coëtmeur a appartenu successivement par alliance aux Vieux-Pont, aux Rieux ; par acquêt en 1702, aux Danycan, puis aux Rohan-Chabot.

La branche de Lescoat fondu dans Saint-Denis, puis Boiséon, et la Bourdonnaye-Montluc.

Coëtmohan (de), sr dudit lieu, par. du Merzer, — de Guernanchanay, par. de Plouaret, év. de Tréguier.

D'argent au chef d'azur, chargé de trois fleurs de lys d'argent, (Sceau 1385) ; aliàs : une croix cantonnée de quatre hures de sanglier (Sceau 1365).