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KER

Yvon, vivant en 1400, épouse Azénor de Kergroadez, dont Hervé, marié à Marguerite de Kerscao ; Françoise, abbesse de la Joye en 1595.

La branche ainée fondue dans Penfentenyo, puis Ménez et Gousillon.

* Kermoysan (de), sr dudit lieu, de Kerbourc’his, du Cosquer, de Goasmap, du Rumeur, et de Kerprigent, par. de Pommerit-le-Vicomte, — de Kericuff, par. de Plougasnou, — de Leslec’h et de Kerjean, par. de Plestin, — du Plessix, — de Tromartin, — de Kerozet, — de la Haye-Pargo.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén. ; réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Pommerit-le-Vicomte et Saint-Gilles, év. de Tréguier.

De gueules à sept coquilles d’argent, 3. 3. 1 (Sceau 1443) ; aliàs : chargées d’une bande (Sceau 1357) ; aliàs : de gueules à deux fasces d’argent, accomp. de sept coquilles de même. Devise : Plutôt mourir que faillir.

Guyomarc’h, chevalier, mentionné dans une charte de Beauport en 1298 ; Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Bernard, donne quittance de ses gages et de ceux des gens d’armes de sa compagnie, servant aux guerres de Normandie en 1357 ; Payen, ratifie le traits de Guérande en 1381 ; Guillaume, sénéchal de Cornouaille en 1382 ; Yvon, vivant en 1380, père 1o de Jean, marié vers 1409 à Amice de Kermeur, 2o de Tugdual, dit le Bourgeois, chevalier, sous l’amiral de Coëtivy et le connétable de Richemont, qu’il accompagna dans toutes leurs guerres. Il défendit en 1420 le château de Montaiguillon en Brie, dont il était gouverneur, contre le duc de Bourgogne et le roi d’Angleterre ; se distingua au siège de Saint-Denis en 1435 et entra le premier à l’assaut dans la place ; battit les Anglais l’année suivante dans la plaine de Saint-Denis ; monta le premier sur la brèche au siège de Montereau en 1437 ; contribua à la reddition de Meaux en 1439 ; fut capitaine de Saint-Germain-en-Laye en 1443 ; conduisait l’attaque au siège de Caen en 1459 et y fut tué dans la tranchée d’un coup de couleuvrine. Il avait épousé Marie de Garancières, en Normandie ; un chevalier de Saint-Lazare en 1716 ; un gouverneur de Redon en 1740.

Rolland-René, sr de Tromartin, avocat au siège présidial de Vannes, marié en 1768, à Angélique Pitouays, père 1o d’un sous-lieutenant au régiment Royal-Auvergne, décoré en 1814 de la médaille d’or de Marie-Thérèse, et dont la postérité existe ; 2o d’un élève de la marine, fusillé à Quiberon en 1795.

La branche ainée fondue en 1421 dans Trogoff ; la branche du Rumeur fondue dans le Borgne, puis du Perrier.

Cette famille portait jusqu’au xiv siècle le nom de Bourc’his, en français, Bourgeois, voyez Bourgeois (le).

Kernaëret (de), voyez Chauveau.

Kernaëret (de), voyez Keraëret et Kernazret (de).

Kernafflen (de), sr de Kerlen, — de Glénan, par. de Fouesnant, — de Penarpont, — de Lescongar, — de * Kergos, par. de Clohars-Fouesnanl.

Déb., réf. 1669, ress. de Quimper.

D’azur à la croix d’argent, chargée de cinq fleurs de lys de gueules, cantonnée aux i et 4 : d’un croissant, aux 2 et 3 : d’une étoile, le tout d’or (Arm. 1696). Devise En donne heure.

Yves, notaire-passe de la cour de Quimper en 1530 ; Alain, marié vers 1660 à N. d’Hernothon, dame de Kergos, sœur du baron de Pont-l’Abbé ; Hervé, référendaire à la chancellerie en 1684, † en charge ; un capitaine de dragons, ci-devant cavalier de la compagnie