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Page:Potocki - Dix journées de la vie d’Alphonse Van-Worden, 1-3.djvu/107

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bien si vous n’y croyez pas ? Ne vous refusez pas à contenter ma curiosité. »

Je lui répondis : « Mon père, le désir que vous montrez de me connoître, ne peut que me faire honneur, et je vous en suis obligé comme je le dois. Permettez que je me lève, j’irai vous trouver à l’ermitage, où je vous informerai de tout ce que vous voudrez savoir sur mon compte. » — L’ermite m’embrassa encore, et se retira.

Lorsque je fus habillé, j’allai le trouver. Il réchauffoit du lait de chèvre, qu’il me présenta avec du sucre et du pain ; lui-même mangea quelques racines cuites à l’eau.

Quand nous eûmes fini de déjeu-